Pourquoi j’ai arrêté de vouloir rentrer dans les cases

Cette image capture un moment où j’ai choisi de prendre ma place. Parler fort, occuper l’espace, assumer ma voix : autant de choses que l’on apprend parfois à contenir avant de comprendre qu’elles font partie de notre force.

Pendant longtemps, j’ai cru qu’il fallait rentrer dans des cases pour réussir.

La bonne étudiante.

La bonne entrepreneure.

La bonne communicante.

Celle qui sait se tenir, qui ne parle pas trop fort, qui ne prend pas trop de place… mais qui performe quand même.

Le paradoxe, c’est que je n’ai jamais voulu être une copie des autres.

Jamais voulu être un doublon, un modèle conforme, une version déjà vue.

Et pourtant, par peur de m’assumer pleinement, je me suis standardisée.

C’est peut-être l’erreur la plus silencieuse que j’ai faite.

Se lisser pour être acceptée

J’ai appris à moduler ma voix.

À atténuer mon énergie.

À lisser mon ambition pour qu’elle soit plus “acceptable”.

J’ai essayé de correspondre.

D’entrer dans des cadres qui ne m’avaient jamais vraiment appelée.

De me convaincre qu’il fallait choisir une case, une spécialité, une étiquette claire.

Mais plus je tentais de rentrer dans ces cadres, plus je me perdais.

Oui, je parle fort. Oui, je suis intense.

Alors aujourd’hui, je le dis clairement.

Oui, je parle fort quand je décide de déclamer.

Oui, je suis créative.

Oui, je travaille souvent sur mille choses à la fois.

Non, je ne cherche pas à être “la spécialiste d’un seul sujet”.

Je veux tout comprendre.

Je veux savoir faire beaucoup de choses, mais très bien.

J’aime apprendre.

J’aime découvrir.

J’aime relier les points entre des univers différents.

Ce besoin de transversalité, ce n’est pas un défaut.

C’est ma manière de penser, de créer, de diriger.

Arrêter de se contenir pour rentrer

À un moment, j’ai compris une chose essentielle :rentrer dans les cases rassure les autres, mais se trahir fatigue profondément.

Alors j’ai arrêté.

Arrêté de m’excuser d’être intense.

Arrêté de diminuer ma lumière.

Arrêté de croire qu’il fallait choisir entre ambition et authenticité.

Aujourd’hui, je préfère être alignée plutôt qu’acceptable.

Créer plutôt que correspondre.

Briller plutôt que me contenir.

Être leader, mais surtout être moi

Je n’ai pas besoin d’être une version conforme pour être légitime.

Je n’ai pas besoin de rentrer dans une case pour être crédible.

Mon leadership se construit justement dans cette pluralité, dans cette curiosité, dans cette capacité à embrasser plusieurs dimensions à la fois.

Je suis une leader, oui.

Mais surtout, je choisis d’être Inès.

Et si arrêter de rentrer dans les cases dérange,alors c’est peut-être que je suis exactement là où je dois être.